
Droit des biens
Exemple de cas pratique en droit des biens
• Date : 21/03/2024
• Auteur : Raphaël BRIGUET-LAMARRE
Raphaël BRIGUET-LAMARRE
Ex-avocat & enseignant (Master 2 DPRT - Paris II), présente
La catégorie :
• Publié: 22/02/2024
• Mis à jour: 02/01/2025
• Lecture: 19 min
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Le Droit des biens est une branche du droit privé qui concerne les relations juridiques entre les personnes et les choses.
e Code civil ne définit pas ce qu’est un « bien » et la doctrine ne s’accorde pas sur une définition unitaire.
Malgré cette absence de définition unitaire, il est possible de considérer que la notion de bien revêt trois sens.
D’abord, un bien serait une chose présentant une utilité (premier critère) susceptible d’appropriation (deuxième critère). En droit, une chose peut être soit corporelle lorsqu’elle a un corps physique (par exemple, un smartphone ou une table) soit incorporelle lorsqu’elle n’a pas de corps physique, mais a une valeur (par exemple, un fonds de commerce, des parts sociales ou actions d’une société, une invention…).
Dans un second sens, les biens seraient tous les droits évaluables en argent, soit tous les droits patrimoniaux comprenant ainsi les droits réels, les droits personnels et les droits intellectuels. Il s’agit alors des « richesses ».
Enfin dans un troisième sens, un bien serait non la chose en elle-même, mais le droit subjectif qui porte sur la chose et qui permet de s’en procurer le bénéfice. Il s’agit alors uniquement des droits réels.
Toutes les choses ne sont pas des biens, mais tous les biens sont des choses. Un bien est une chose susceptible d’appropriation. C’est son caractère appropriable qui fait passer la chose dans la catégorie juridique de bien.
Le champ d’application du droit des biens évolue sans cesse. On peut évoquer deux raisons (parmi beaucoup d’autres) expliquant cette évolution constante.
D’abord, le développement de l’économie de l’immatériel contribue à l’élargissement de ce champ d’application. Avec la tertiarisation de l’économie et avec l’ère du digital, les services immatériels ont pris une place considérable. Les biens intellectuels se sont multipliés et ceux-ci s’ajoutent aux biens matériels qui avaient seuls été envisagés par le Code civil initialement. Par exemple, le site internet sur lequel vous êtes actuellement constitue un bien immatériel.
Ensuite, la Cour européenne des droits de l’homme exerce une influence importante sur le droit des biens. Elle a développé une conception large de la notion de bien, par exemple en jugeant qu’un droit de construire est constitutif d'un bien (CEDH 18 nov. 2010, Cts Richet et Le Ber c. France).
Dans cet arrêt, la Cour rappelle que la notion de « biens » prévue par la première partie de l’article 1er du Protocole n° 1 ne se limite pas aux « biens actuels » mais peut également recouvrir des valeurs patrimoniales, même des créances, en vertu desquelles le requérant peut prétendre avoir au moins une espérance légitime et raisonnable d’obtenir la jouissance effective d’un droit de propriété (CEDH 29 nov. 1991, Pine Valley Developments Ltd et a. c. Irlande, § 51, série A n° 222 et CEDH 24 juin 2003, Stretch c. R.U., n° 44277/98 § 35). Elle en a conclu que les requérants étaient titulaires de droits de construire aux termes des actes de vente et qu’ils avaient une espérance légitime de pouvoir exercer ces droits dans les conditions contractuelles. Dès lors, ils sont titulaires d’un bien au sens de l’article 1er du Protocole n° 1.
Le droit de propriété est le droit réel le plus complet qui confère au propriétaire l’intégralité des prérogatives que l’on peut avoir sur un bien soit l’usus, le fructus et l’abusus. Il s’agit des « attributs » ou des « composantes » du droit de propriété.
Le droit de propriété est le droit réel le plus complet qui confère au propriétaire l’intégralité des prérogatives que l’on peut avoir sur un bien, à savoir, l’usus (le droit d’user de la chose), le fructus (le droit de percevoir les fruits et les produits de la chose) et l’abusus (le droit de disposer de la chose).
La doctrine distingue plusieurs caractères du droit de propriété : il s’agit d’un droit absolu (qui ne fait l’objet d’aucune restriction), exclusif (qui exclut tout partage) et perpétuel (qui ne s’éteint pas par l’effet du temps). On y ajoute également parfois le caractère fondamental.
Le droit de propriété est le droit réel le plus complet qui confère au propriétaire l’intégralité des prérogatives que l’on peut avoir sur un bien, à savoir, l’usus (le droit d’user de la chose), le fructus (le droit de percevoir les fruits et les produits de la chose) et l’abusus (le droit de disposer de la chose).
Mais le législateur et la jurisprudence ont consacré de nombreuses limites au droit de propriété. Ces limites qui peuvent être légales ou règlementaires,
jurisprudentielles et conventionnelles sont fondées tantôt sur des motifs d'utilité publique tantôt sur des motifs d'intérêts privés
Attention à ne pas confondre les limites du droit de propriété et l’étendue de la propriété.
Le terme de « limites » doit être entendu au sens de « restrictions ». L’idée est d’identifier les règles juridiques qui viennent limiter les pouvoirs du propriétaire sur sa chose.
Lorsque l’on parle des « limites de la propriété », il s’agit de délimiter en superficie une propriété (ou un « héritage » selon les termes du Code civil) notamment par le bornage et la clôture.
L’abus de droit de propriété, consacré par la jurisprudence sur le fondement de l’article 1240 du Code civil, est le fait, pour le titulaire d’un droit de le mettre en œuvre en dehors de sa finalité ou sans intérêt pour soi-même et dans le seul but de nuire à autrui.
Retour sur cette notion juridique particulièrement importante étudiée en introduction au droit, en droit des biens et en droit de la responsabilité civile !
L’article 517 du Code civil dispose « Les biens sont immeubles, ou par leur nature, ou par leur destination, ou par l'objet auquel ils s'appliquent ».
Un immeuble par destination est un meuble par nature réputé, de manière fictive, immeuble en raison du lien qui l’unit à un immeuble par nature. Cette catégorie particulière d’immeuble est envisagée aux articles 517 et suivants du Code civil.
Accroche n°1
Thème : La notion de bien
Accroche n°2
Thème : Immeuble par destination
Accroche n°3
Thème : Action en revendication
Accroche n°5
Thème : Caractères du droit de propriété
Accroche n°6
Thème : L'abus de droit de propriété
Accroche n°7
Thème : La possession
Exemple de cas pratique en droit des biens
Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en droit des biens pour les étudiants en licence de droit intégralement rédigé.
Vous avez d’abord l’énoncé du cas pratique retranscrit, puis la correction détaillée.
Le cas pratique est actualisé et à jour des dernières évolutions législatives en droit des biens.
Le cas pratique porte sur la classification des biens. Ce thème fait fréquemment l'objet d'examens en première année de droit.
L’objectif est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intégralement rédigé en vue de vos examens de droit des biens.
Prenez le temps de lire l’énoncé et essayez de le faire dans les conditions de l’examen.
Vous trouverez ci-dessous un QCM (Quiz) dans la matière « Droit des biens ». Ce QCM a été conçu par un chargé d’enseignement (anciennement avocat) et concerne donc le programme de la matière « Droit des biens », enseignée au notamment en Licence de droit.
Ce QCM est composé de 30 questions. En réalisant le quiz, vous obtenez directement une bonne ou mauvaise réponse. Vous trouverez sous le à la fin du QCM une page avec votre score total. Vous pouvez refaire le QCM autant de fois que souhaité.
En dessous du Quiz de Droit des biens, vous avez les explications pour chaque question / réponse.
Une seule bonne réponse est possible. Bon Quiz !
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