Blog-07-2024

Laura Briguet-Lamarre 

Salut ! Moi c'est Laura. Mon rôle ? 👨‍🎓 T'informer : sur les métiers, les débouchés, les rémunérations, la reprise des études... 💪Te motiver : en allant chercher des témoignages de professionnels ou d'étudiants. 🎉Te distraire : avec des articles sur les études de droit plus « légers » pour rendre les études de droit un peu plus « funs » !

Présente l'article :

• Date de mise à jour : 15/03/2025

• Lecture: 22 min

L'argent ne fait pas le bonheur... mais il y contribue !

Quels sont les métiers du droit les mieux payés et les rémunérations des professions juridiques en 2025 ? Découvrez notre classement complet des salaires dans le secteur juridique.

Juristes, avocats, magistrats... on vous dit tout sur leurs rémunérations, la formation nécessaire et les perspectives d'évolution.

Méthodologie

Les données présentées dans cet article sont basées sur des sources officielles (Ministère de la Justice, enquêtes Page Group, Morgan Philips et Robert Walters 2024) et ont été harmonisées en salaire mensuel net pour faciliter la comparaison.

Note très importante : Les rémunérations indiquées dan cet article sont des moyennes qui peuvent varier significativement selon :

  • L'expérience
  • La localisation (Paris / province / étranger)
  • Le type d'employeur (service public / structure privée / cabinet ...)
  • Le statut (salarié / libéral)

Allez, découvrons ensemble ces métiers en détail !

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TOP 11 des rémunérations et salaires dans le droit (2025)

# Métier Salaire moyen (nets/mois) Salaire maximum (nets/mois) Formation
1 Avocat en cabinet international 17 713€ 29 250€ Bac+5 + CRFPA + CAPA
2 Directeur juridique senior 8 406€ 12 948€ Bac+5 en droit + expérience
3 Notaire 8 333€ 16 000€ Bac+5 + DESN
4 Huissier de justice 7 500€ 10 000€ Bac+5 en droit + formation
5 Procureur 4 838€ 5 212€ Bac+4 + ENM
6 Administrateur judiciaire 3 297€ 5 027€ Bac+4 + examen + stage
7 Greffier de tribunal de commerce 3 500€ 30 000€ Bac+5 en droit + concours
8 Commissaire de police 3 200€ 7 700€ Bac+5 + concours
9 Juriste d'entreprise 2 761€ 3 575€ Bac+5 en droit
10 Directeur des services pénitentiaires 2 574€ 7 322€ Bac+3 + concours ENAP
11 Directeur des services de greffe 2 512€ 4 778€ Bac+3 + concours ENG
⚠️ AVERTISSEMENT

Ce travail de compilation de données de rémunérations a été réalisé exclusivement par et pour AIDEAUXTD.COM. Bien que les montants soient officiels et publics, leur collection, classification et pondération constituent une création intellectuelle protégée par le droit des bases de données (Art. L.341-1 CPI), le droit d'auteur (Art. L.111-1 CPI) ainsi que le droit de la concurrence déloyale et du parasitisme.

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1. Avocat en cabinet international (17 713€)

Accrochez-vous, les chiffres qui suivent risquent de vous faire tourner la tête ! Avec des rémunérations pouvant atteindre 29 250€ nets mensuels, les avocats exerçant en cabinets internationaux, particulièrement dans les structures anglo-saxonnes, occupent la première place de notre classement des métiers juridiques les mieux rémunérés en 2025.

L'avocat Harvey Specter dans la série Suits. 

Avocat en cabinet international : une rémunération exceptionnelle, mais très variable

La rémunération d'un avocat en cabinet international varie considérablement selon son expérience et le type de structure. Les cabinets américains offrent les salaires les plus attractifs, avec une médiane à 17 713€ nets mensuels, suivis des cabinets anglais (15 762€ nets) puis français (9 425€ nets). Ces écarts s'expliquent notamment par des cultures d'entreprise différentes et des positionnements de marché distincts.

💬 Aparté

Même en stage, les différences sont déjà marquées : quand un cabinet français propose en moyenne 1 500€ mensuels à ses stagiaires (à Paris), certaines structures américaines peuvent offrir jusqu'à 3 000€, avec en prime de nombreux avantages (tickets restaurant, remboursement des frais de taxi tardifs...).

Non, vous ne rêvez pas, ces chiffres sont bien réels. Mais attention, le chemin pour y arriver est plutôt corsé...

Quelle formation pour devenir avocat dans un cabinet international ?

J'espère que vous êtes quelqu'un de patient car le chemin pour devenir avocat en cabinet international est particulièrement long et sélectif. Au-delà du parcours classique d'avocat (Master en droit + examen du CRFPA + CAPA - soit environ 7 ans d'études post-bac), ces structures recherchent des profils d'excellence, souvent dotés d'une double formation. Un Master 2 en droit des affaires d'une université prestigieuse, idéalement complété par un diplôme de grande école de commerce ou un LLM (Master of Laws) d'une université étrangère renommée, constitue le parcours type.

La maîtrise parfaite de l'anglais est indispensable, car la majorité des dossiers implique une dimension internationale. De nombreux avocats suivent également des formations complémentaires en finance d'entreprise pour mieux appréhender les enjeux business de leurs clients.

Les missions de l’avocat en cabinet international

En cabinet international, l'avocat intervient principalement sur des opérations complexes et de grande envergure. Il accompagne les grands groupes dans leurs opérations de fusions-acquisitions (M&A), depuis l'analyse préliminaire jusqu'à la finalisation des transactions. Son expertise est particulièrement sollicitée pour les due diligences juridiques, véritables audits approfondis permettant d'évaluer les risques juridiques d'une opération.

La pratique quotidienne implique également la structuration d'opérations de private equity, ou capital-investissement en français. Il s'agit d'accompagner des fonds d'investissement qui prennent des participations dans des entreprises non cotées en bourse. L'avocat intervient alors à toutes les étapes : lors de l'investissement initial (entrée au capital), pendant la période de détention (vie de l'investissement), et lors de la sortie (revente des parts). Ces opérations nécessitent une expertise pointue car elles impliquent des montages juridiques et financiers complexes.

Au quotidien, l'avocat conseille également en droit bancaire et financier, et accompagne les sociétés dans leurs opérations transfrontalières. Il joue un rôle central dans la négociation et la rédaction des contrats internationaux, veillant à protéger les intérêts de ses clients tout en facilitant la conclusion des transactions.


Les exigences du métier d’avocat

L'exercice de la profession d'avocat au sein d'un cabinet international requiert un haut niveau d'exigence personnelle et professionnelle. La disponibilité est importante : les dossiers complexes et les clients internationaux imposent souvent des horaires étendus et une réactivité permanente. Un avocat débutant travaille régulièrement plus de 60 heures par semaine. 

L'excellence technique et méthodologique est indispensable, mais elle ne suffit pas. L'avocat doit également développer une véritable compréhension des enjeux business de ses clients. Cette double compétence, juridique et commerciale, fait la différence dans la pratique quotidienne.

Les perspectives d'évolution

La progression en cabinet international suit généralement un schéma bien défini :

  • Collaborateur junior (0-3 ans)
  • Collaborateur mid-level (3-5 ans)
  • Collaborateur senior (5-7 ans)
  • Counsel (7-10 ans)
  • Associé (partnership)

L'accès au statut d'associé, bien que très sélectif, peut intervenir après 8-10 ans d'expérience pour les profils les plus performants. À ce niveau, les rémunérations peuvent largement dépasser les montants indiqués, certains associés pouvant gagner plusieurs millions d'euros par an, sans compter les avantages (voiture de fonction, dividendes...).

⚠️ Warning : La réalité des salaires en cabinet d'avocats

Attention : les chiffres présentés concernent les grands cabinets internationaux, qui ne représentent qu'une infime partie de la profession. La réalité est bien différente pour la majorité des avocats :

  • Un avocat débutant en cabinet classique gagne souvent entre 2 000€ et 2 500€ nets/mois
  • Avec des semaines de 60-70h, le taux horaire réel peut descendre sous le SMIC
  • Les premiers mois d'installation en libéral sont souvent synonymes de revenus très faibles

Ces écarts de rémunération s'expliquent notamment par :

  • La taille et la réputation du cabinet
  • La localisation (Il existe de gros écarts entre Paris et la province)
  • La spécialisation (droit des affaires vs droit de la famille)
  • Le mode d'exercice (collaboration vs libéral)

2. Directeur juridique (8 406€)

En deuxième position de notre classement des métiers du droit les mieux rémunérés, le directeur juridique peut atteindre 12 948€ nets mensuels. Cette fonction stratégique, au carrefour du droit et du business, est de plus en plus valorisée dans les grandes entreprises. Les directeurs juridiques font d'ailleurs de plus en plus partie des comités de directions, au même titre que le directeur financier ou le directeur marketing.

Directeur juridique : une rémunération qui reflète de grosses responsabilités

La rémunération d'un directeur juridique varie significativement selon la taille de l'entreprise et son secteur d'activité. D'après l'étude Morgan Philips 2024, le salaire moyen s'établit à 8 406€ nets mensuels, pouvant atteindre 12 948€ dans les grands groupes.

Ces écarts s'expliquent notamment par :

  • L'envergure de l'entreprise (PME vs grands groupes internationaux)
  • La localisation (Paris vs province)
  • Le secteur d'activité (banque, industrie, tech...)
💬 Aparté

Dans les grands groupes, un directeur juridique membre du comité exécutif peut voir sa rémunération complétée par de l'intéressement et de la participation pouvant représenter le double de sa rémunération totale.

Quelle formation pour devenir directeur juridique ?

Le poste de directeur juridique représente généralement l'aboutissement d'un parcours d'excellence. Au-delà du Master 2 en droit indispensable (souvent en droit des affaires), les profils les plus recherchés cumulent plusieurs atouts :

  • Une double formation (droit + école de commerce, Sciences Po...)
  • Une expérience en cabinet de conseil
  • Une parfaite maîtrise de l'anglais juridique
  • Au moins 10-15 ans d'expérience en entreprise, d'abord en tant que juriste au sein d'un service juridique

Entre nous, c'est probablement l'un des parcours les plus stratégiques pour allier missions passionnantes et qualité de vie...

Les missions du directeur juridique

Le directeur juridique occupe une position stratégique au sein de l'entreprise. Il est le garant de la sécurité juridique du groupe et le conseiller privilégié de la direction générale. Ses responsabilités s'articulent autour de plusieurs axes majeurs.

D'abord, il dirige et anime la direction juridique : il définit la politique juridique du groupe, manage les équipes de juristes (parfois plusieurs dizaines de personnes dans les grands groupes), et gère le budget de son département. Il doit optimiser les ressources tout en garantissant un service de qualité aux différentes directions de l'entreprise.

Ensuite, il intervient sur tous les projets stratégiques : fusions-acquisitions, réorganisations internes, grands contrats commerciaux, contentieux sensibles. Il évalue les risques juridiques, propose des solutions et participe activement aux négociations. Sa compréhension fine des enjeux business lui permet d'être un véritable partenaire stratégique pour les opérationnels.

Il assure également la gouvernance juridique du groupe : organisation des conseils d'administration et assemblées générales, relations avec les actionnaires, mise en place des délégations de pouvoirs. Dans les sociétés cotées, il supervise aussi la communication financière réglementée.

Les exigences du métier de directeur juridique

Vous l'avez donc compris, le poste de directeur juridique requiert des compétences multiples. Au-delà de l'expertise juridique, il doit faire preuve de leadership pour diriger ses équipes et de diplomatie pour gérer les relations avec les différentes directions. La capacité à communiquer de manière claire et à vulgariser des concepts juridiques complexes est essentielle.

La fonction implique aussi une grande disponibilité : les projets stratégiques et les situations de crise peuvent nécessiter des interventions en dehors des horaires habituels. Le directeur juridique doit savoir gérer la pression et arbitrer entre de nombreuses priorités.

Les perspectives d'évolution

Un directeur juridique expérimenté peut évoluer de plusieurs façons :

  • Accéder à un poste de secrétaire général, supervisant d'autres fonctions support
  • Rejoindre le comité exécutif
  • S'orienter vers des fonctions de direction générale
  • Créer son propre cabinet de conseil juridique
💬 Aparté

La fonction de directeur juridique est de plus en plus valorisée avec l'augmentation des contraintes réglementaires et des risques juridiques. Les enjeux ESG (Environnement, Social, Gouvernance) et de conformité renforcent encore son importance stratégique.

3. Notaire (8 333€)

Ah, le notariat ! Celui dont votre famille rêve secrètement pour vous depuis votre entrée en L1... En troisième position de notre classement des métiers du droit les mieux rémunérés, les notaires peuvent atteindre des rémunérations de 16 000€ nets mensuels. Cette profession, qui allie service public et exercice libéral, reste l'une des plus lucratives en France. 

Notaire : des revenus élevés mais un investissement conséquent

La rémunération d'un notaire varie considérablement selon son statut. En début de carrière, un notaire salarié gagne environ 3 000€ nets mensuels. En revanche, un notaire titulaire ou associé d'une étude peut percevoir en moyenne 8 333€ nets mensuels, pouvant atteindre 16 000€ nets pour les études les plus importantes.

Ces écarts s'expliquent notamment par :

  • La localisation de l'étude (Paris vs province)
  • Le volume et la nature des actes traités
  • La taille et la renommée de l'étude
💬 Le saviez-vous ?

Pour devenir notaire titulaire d'une étude, il faut acquérir une "charge", dont le prix peut atteindre plusieurs millions d'euros dans les grandes villes. Les notaires doivent souvent contracter d'importants emprunts pour s'installer, remboursés ensuite sur plusieurs années.

Quelle formation pour devenir notaire ?

Vous souhaitez devenir notaire ? Trois voies s'offrent à vous, chacune avec ses particularités.

La voie universitaire, la plus classique et la plus empruntée par les étudiants, commence par un Master 1 en droit suivi d'un Master 2 en droit notarial. Pendant votre master, vous effectuerez un stage d'immersion d'au moins un mois pour découvrir le métier sur le terrain.

La suite de votre parcours se déroulera sur deux ans, alternant entre théorie et pratique : quatre semestres de formation universitaire en partenariat avec l'INFN (Institut National des Formations Notariales), et un stage rémunéré en office notarial. Pour valider votre formation, vous devrez rédiger un rapport de stage qui vous permettra d'obtenir le Diplôme Supérieur de Notariat (DSN).

Si vous préférez une approche plus directe et professionnalisante, vous pouvez opter pour la voie professionnelle : après votre Master 2 en droit, vous suivrez un mois de formation intensive à l'INFN, puis enchaînerez avec un stage rémunéré de 30 mois en office, durant lequel vous devrez valider 5 modules techniques.

Si vous travaillez déjà dans le notariat, la voie interne pourrait vous intéresser. Avec 9 ans d'expérience (dont 6 après le diplôme de 1er clerc ou de l'INFN), ou 7 ans si vous avez une maîtrise en droit (dont 4 après ces mêmes diplômes), vous pourrez passer l'Examen de Contrôle des Connaissances Techniques (ECCT) et obtenir directement votre Certificat d'aptitude.

💬 Aparté

Une fois votre diplôme en poche, quel que soit votre parcours, vous pourrez demander votre nomination en tant que notaire assistant auprès du Garde des Sceaux. C'est l'ultime étape avant d'exercer pleinement la profession !

Les missions du notaire

Le notaire occupe une place unique dans le système juridique français. Officier public et ministériel, il est investi par l'État du pouvoir d'authentifier les actes et contrats, leur conférant une force probante particulière. Ses interventions couvrent plusieurs domaines essentiels de la vie juridique.

Dans le domaine immobilier, le notaire est un acteur incontournable. Il rédige les avant-contrats et actes de vente, vérifie la situation juridique du bien, s'assure de la sécurité des transactions et procède aux formalités nécessaires. Il peut également exercer une activité de négociation immobilière, mettant en relation vendeurs et acquéreurs.

En droit de la famille, il conseille et accompagne ses clients dans tous les moments importants : mariage (contrats de mariage), PACS, donations, successions. Son rôle de conseiller est particulièrement précieux pour organiser la transmission du patrimoine et optimiser la situation fiscale des familles.

Le notaire intervient également en droit des affaires, notamment pour la création et la vie des sociétés : rédaction des statuts, cessions de parts sociales, augmentations de capital. Sa connaissance approfondie de la fiscalité en fait un conseiller privilégié de nombreux chefs d'entreprises ou commerçants.

Les exigences du métier de notaire

La profession de notaire exige des qualités multiples. Une bonne maîtrise de la théorie juridique est indispensable, mais elle doit s'accompagner d'une grande rigueur dans le traitement des dossiers. La moindre erreur dans un acte peut avoir des conséquences graves.

📌 Exemple

Par exemple, lors d'une vente immobilière, une erreur dans la description cadastrale d'un bien ou l'oubli d'une servitude de passage pourrait rendre l'acte invalide et entraîner des litiges coûteux entre les parties. Plus grave encore, une mauvaise vérification des hypothèques ou des privilèges grevant le bien pourrait exposer l'acquéreur à de sérieuses difficultés financières après la vente.

Le notaire engage sa responsabilité personnelle sur chaque acte qu'il authentifie. Une erreur peut non seulement avoir des conséquences pour ses clients mais aussi engager sa responsabilité professionnelle, pouvant aller jusqu'à des sanctions disciplinaires.

Le notaire doit aussi faire preuve de pédagogie pour expliquer des situations juridiques complexes à ses clients. Son devoir de conseil implique une écoute attentive et une capacité à proposer des solutions adaptées à chaque situation.

Les perspectives d'évolution du notaire

Un notaire peut évoluer de plusieurs façons :

  • Commencer comme notaire salarié
  • Devenir notaire associé dans une étude existante
  • Créer ou racheter sa propre étude
  • Développer une étude multi-sites
💬 Aparté

La profession connaît actuellement une modernisation importante avec la dématérialisation des actes et le développement de nouveaux services en ligne. Les notaires doivent désormais maîtriser les outils numériques tout en conservant leur rôle traditionnel de conseil.

4. Commissaire de justice (7 500€)

Vous êtes attiré par un métier juridique polyvalent, alliant contact humain et expertise technique ? Parmi les métiers du droit aux meilleurs revenus, le commissaire de justice, nouvelle profession née en 2019 de la fusion entre huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire, pourrait vous intéresser. En 5ème position de notre classement, ce métier offre des perspectives de rémunération attractives.

Commissaire de justice : une rémunération qui varie selon le statut

En tant que commissaire de justice, vos revenus dépendront de votre mode d'exercice :

  • En tant que salarié : environ 3 500€ nets mensuels pour débuter (35h)
  • En tant que titulaire ou associé : en moyenne 9 000€ nets mensuels

Ces écarts s'expliquent notamment par :

  • Le statut (salarié vs libéral)
  • La localisation de l'étude
  • Votre volume d'activité
💬 Aparté

Pour devenir titulaire, vous devrez acheter votre charge (un office entier ou des parts). Cet investissement peut représenter plus d'un million d'euros et nécessite généralement un emprunt important.

Quelle formation pour devenir commissaire de justice ?

Pour accéder à cette profession, vous devrez :

  • Obtenir un Master 2 en droit (idéalement en droit privé avec spécialisation en procédure civile et voies d'exécution)
  • Réussir l'examen national d'accès à la formation professionnelle
  • Suivre une formation de 2 ans à l'Institut National de Formation des Commissaires de Justice (INCJ) - Attention, le taux de réussite est très faible. 
  • Effectuer un stage en étude
  • Obtenir le certificat d'aptitude (3 tentatives maximum)

Les missions du commissaire de justice

En tant que commissaire de justice, votre quotidien sera bien plus varié que ce que l'on imagine souvent. Vous exercerez d'abord des missions exclusives, pour lesquelles vous serez le seul professionnel habilité à intervenir. Il s'agit notamment de la délivrance des assignations en justice, de la signification des décisions de justice ou encore de leur exécution. Vous serez également compétent pour réaliser des ventes aux enchères judiciaires et procéder à l'expertise et l'estimation de biens.

En parallèle, vous pourrez mener des missions concurrentielles, partagées avec d'autres professionnels du droit. Vous établirez des constats, assurerez le recouvrement amiable de créances, donnerez des conseils juridiques ou organiserez des ventes volontaires. Enfin, si vous le souhaitez, vous pourrez exercer des activités accessoires comme la médiation, l'administration d'immeubles ou encore devenir mandataire d'assurance.

Les exigences du métier de commissaire de justice

Pour exercer cette profession, vous devrez développer une véritable polyvalence. Evidemment, une excellente maîtrise juridique sera indispensable car vous interviendrez dans des situations très diverses, que ce soit à l'hôpital, en mer, ou sur des chantiers.

Le contact humain sera au cœur de votre métier : vous devrez faire preuve d'écoute et de diplomatie, tout en gardant la fermeté nécessaire à l'exercice de vos missions. L'organisation sera également cruciale car vous gérerez de nombreux dossiers en parallèle, souvent avec des délais stricts à respecter.

Les perspectives d'évolution

En débutant dans la profession, vous aurez le choix entre deux voies : devenir salarié d'une étude ou vous associer directement dans un office. La plupart des jeunes professionnels commencent comme salariés pour acquérir de l'expérience avant de se lancer dans l'acquisition d'un office ou de parts. En tant que salarié, vous pourrez progressivement évoluer vers plus de responsabilités et gérer des dossiers plus complexes.

Si vous choisissez la voie libérale, plusieurs options s'offriront à vous : racheter une étude existante, vous associer dans un office ou créer votre propre structure dans une zone d'installation libre. Cette décision représente un investissement conséquent, mais elle vous permettra de développer votre propre clientèle et de construire votre réputation.

La profession connaît actuellement une modernisation importante, notamment grâce au numérique. De nouveaux services en ligne se développent, offrant des opportunités pour ceux qui souhaitent innover dans leur pratique. Vous pourrez également vous spécialiser dans certains domaines comme les constats numériques, les ventes aux enchères en ligne ou la médiation, ce qui vous permettra de diversifier vos sources de revenus.

5. Procureur (4 838€)

En cinquième position de notre classement des métiers juridiques les mieux rémunérés, le procureur peut atteindre 5 212€ nets mensuels. Cette fonction essentielle de la magistrature debout exige un engagement total au service de la justice.

Procureur : une rémunération qui varie selon la juridiction

Le salaire d'un procureur évolue selon sa localisation et son grade :

  • Procureur tribunal d'instance à Paris : 4 838€ nets/mois
  • Procureur général cour d'appel Paris : 5 212€ nets/mois
  • Procureur grandes villes (Lyon/Marseille) : 4 437€ à 5 027€ nets/mois
  • Procureur autres villes : 4 252€ à 4 437€ nets/mois
💬 Aparté

Les procureurs bénéficient de primes et indemnités qui viennent compléter leur traitement de base. Ces compléments tiennent compte des astreintes fréquentes et des responsabilités particulières de la fonction.

Quelle formation pour devenir procureur ?

L'accès à la magistrature s'effectue principalement via le concours (très sélectif) de l'École Nationale de la Magistrature (ENM) :

  • Concours externe : accessible avec un Master 1 en droit ou diplôme IEP
  • Concours interne : réservé aux fonctionnaires avec 4 ans d'expérience
  • Troisième concours : ouvert aux candidats avec 8 ans d'expérience professionnelle

La formation comprend ensuite :

  • 31 mois à l'ENM
  • Des stages pratiques dans différentes juridictions
  • Une spécialisation selon les fonctions visées

Les missions du procureur de la République

Le procureur de la République occupe une position unique dans le système judiciaire français. Chef du parquet, il représente l'intérêt général et dirige les enquêtes pénales. 

En tant que représentant du ministère public, il est chargé de l'action publique. Il reçoit les plaintes et les dénonciations, apprécie les suites à leur donner et décide de l'orientation des procédures : classement sans suite, alternatives aux poursuites, ou engagement de poursuites pénales. Cette responsabilité exige un sens aigu de l'opportunité et une parfaite connaissance du droit pénal et de la procédure pénale.

Dans la direction des enquêtes, il supervise le travail des services de police et de gendarmerie. Il définit les orientations des investigations, autorise certains actes d'enquête (perquisitions, gardes à vue) et veille au respect des droits des personnes mises en cause. Son intervention est souvent remarquée dans les affaires sensibles ou médiatiques.

Discours du Procureur de la République François Molins suite aux attentats de Paris en novembre 2015

À l'audience, il requiert l'application de la loi au nom de la société. Ses réquisitions doivent concilier la nécessaire répression des infractions avec l'individualisation des peines. Il peut aussi faire appel des décisions qu'il estime insuffisantes ou inadaptées.

Les exigences du métier de Procureur de la République

La fonction de procureur impose une disponibilité totale : les permanences sont fréquentes et les situations d'urgence peuvent survenir à tout moment. Le procureur doit être joignable 24h/24 pour traiter les affaires graves ou urgentes.

Il doit faire preuve d'une grande capacité d'analyse et de décision, souvent dans l'urgence. Son indépendance d'esprit et son sens de l'éthique sont essentiels, tout comme sa capacité à résister à la pression médiatique.

Les perspectives d'évolution

La carrière d'un procureur peut suivre plusieurs voies :

  • Evolution vers des parquets plus importants
  • Accès aux fonctions de procureur général
  • Nomination à des postes en administration centrale
  • Spécialisation dans certains contentieux (financier, criminalité organisée)

6. Administrateur judiciaire (3 297€)

En sixième position de notre classement des métiers juridiques les mieux rémunérés, l'administrateur judiciaire peut atteindre 5 027€ nets mensuels. Une profession libérale rare et complexe, au cœur du redressement des entreprises en difficulté.

Administrateur judiciaire : une rémunération basée sur les dossiers traités

Les revenus d'un administrateur judiciaire sont étroitement liés à son activité :

  • Salaire moyen : 3 297€ nets/mois
  • Salaire maximum : 5 027€ nets/mois

La rémunération est basée sur un barème réglementaire selon la taille des entreprises.

💬 Aparté

Au 1er janvier 2024, le nombre d'administrateurs judiciaires (AJ) s'établit à 166 dont 17 salariés, soit 2 professionnels pour 1 million d'habitants. À Paris, cette densité est 5 fois plus élevée qu'en province.

Quelle formation pour devenir administrateur judiciaire ?

Le parcours est particulièrement sélectif :

  • Un Master 1 minimum en droit, économie ou gestion (Master 2 conseillé)
  • La réussite à l'examen d'accès au stage des AJMJ (administrateurs et mandataires judiciaires).- 3 tentatives maximum
  • Un stage professionnel de 3 à 6 ans
  • L'examen d'aptitude professionnelle (2 tentatives maximum) qui permettra ensuite de prêter serment

Depuis la loi Macron de 2016, le titulaire d’un Master Administration et Liquidation des Entreprises en Difficultés (ALED) est dispensé de l’examen d’accès au stage des AJMJ. Une fois le Master ALED validé, et un stage de 30 mois effectué, il pourra prêter serment. Il existe parfois des conditions particulières et certaines dispenses de diplôme, de formation initiale et / ou du certificat d’aptitude à la profession d’avocat.

Une dizaine de candidats seulement sont reçus chaque année, ce qui explique le faible nombre de professionnels en exercice.

Les missions de l'administrateur judiciaire

L'administrateur judiciaire joue un rôle important dans le redressement des entreprises en difficulté. Mandataire de justice nommé par le tribunal, il intervient comme un véritable "médecin des entreprises" pour tenter de sauver celles qui traversent une période critique.

Sa mission principale est d'assister ou de remplacer les dirigeants d'entreprises en difficulté. Dès sa désignation par le tribunal, il réalise un diagnostic complet : analyse de la situation financière, audit des contrats en cours, évaluation des perspectives d'activité. Ce travail minutieux lui permet d'établir un plan d'action pour redresser l'entreprise.

Au quotidien, il négocie avec les créanciers, recherche des solutions de financement, et peut être amené à restructurer l'entreprise. Il doit souvent prendre des décisions difficiles, comme la cession de certaines activités ou la réduction des effectifs, tout en préservant au maximum les emplois.

Il rédige également des rapports détaillés pour le tribunal, proposant soit un plan de continuation de l'activité, soit une cession à un repreneur. Son expertise est déterminante pour l'avenir de l'entreprise et de ses salariés.

📌 Quelles différences entre le mandataire judiciaire et l'administrateur judiciaire ?

L'administrateur judiciaire est un peu comme le "médecin" de l'entreprise en difficulté. Sa mission est d'essayer de sauver l'entreprise. Il aide et assiste les dirigeants à redresser la situation ou à trouver un repreneur. Il va chercher des solutions pour maintenir l'activité et préserver les emplois. En quelque sorte, il s'occupe de "l'entreprise malade" et tente de la guérir.

Le mandataire judiciaire, lui, s'occupe plutôt des "créanciers", c'est-à-dire de tous ceux à qui l'entreprise doit de l'argent. Si l'entreprise ne peut pas être sauvée et doit être liquidée, il est chargé de vendre les biens de l'entreprise et de répartir l'argent entre les différents créanciers selon des règles précises. Son rôle est de protéger les intérêts des créanciers et des salariés en s'assurant qu'ils seront payés autant que possible.

Pour résumer avec une image simple :

- L'administrateur judiciaire essaie de sauver le navire qui prend l'eau (l'entreprise)
- Le mandataire judiciaire s'assure que si le navire coule, les passagers (créanciers et salariés) récupèrent ce qui leur est dû

Ces deux professionnels travaillent souvent ensemble, mais avec des missions bien distinctes, sous le contrôle du tribunal de commerce.

Les exigences du métier d'administrateur judiciaire

La profession requiert des compétences multiples. L'administrateur judiciaire doit maîtriser non seulement le droit des entreprises en difficulté, mais aussi la gestion, la comptabilité et la finance. Sa capacité d'analyse et de synthèse doit être excellente pour appréhender rapidement des situations complexes.

Les qualités humaines sont également essentielles : diplomatie pour gérer les relations avec les différentes parties prenantes (dirigeants, salariés, créanciers), résistance au stress face à l'urgence des situations, et fermeté dans les décisions à prendre.

Les perspectives d'évolution

Un administrateur judiciaire peut évoluer de plusieurs façons :

  • Création de son propre cabinet
  • Association avec d'autres professionnels
  • Développement d'une expertise sectorielle spécifique
  • Diversification vers le conseil aux entreprises

La profession se modernise avec le développement des procédures préventives. Les administrateurs judiciaires interviennent de plus en plus en amont des difficultés, dans un rôle de prévention et d'accompagnement.

7. Greffier de tribunal de commerce (3 500€)

Surprise ! Si le greffier de tribunal de commerce peut atteindre les plus hauts salaires de notre classement (jusqu'à 30 000€ nets mensuels), nous l'avons placé en septième position car son salaire moyen de 3 500€ nets reflète mieux la réalité de la majorité des professionnels. En effet, seuls les greffiers titulaires, après un investissement personnel de plusieurs centaines de milliers d'euros pour l'achat de leur charge, peuvent prétendre aux rémunérations les plus élevées.

Greffier de tribunal de commerce : une rémunération très attractive, mais un investissement initial conséquent

La rémunération d'un greffier varie considérablement selon son statut. En tant que salarié, il perçoit environ 3 500€ nets mensuels. En revanche, comme titulaire d'office, ses revenus peuvent atteindre 30 000€ nets par mois. Ces écarts s'expliquent par le statut particulier de la profession : les greffiers titulaires sont des officiers publics et ministériels, disposant d'un monopole sur leur activité.

💬 Aparté

Pour devenir titulaire, le greffier doit acheter sa "charge", dont le prix représente environ 2,6 années de bénéfices. Cet investissement considérable nécessite souvent un emprunt important, dont le remboursement impacte les revenus réels pendant plusieurs années. Comme les notaires, la rémunération élevée des greffiers des tribunaux de commerce se justifie par le montant élevé de l'emprunt pour acheter l'office. 

Quelle formation pour devenir greffier de tribunal de commerce ?

Evidemment, le parcours pour devenir greffier de tribunal de commerce est très sélectif. Il exige d'abord un Master 1 en droit minimum, bien que la plupart des candidats soient titulaires d'un Master 2. Vous devez ensuite passer un concours extrêmement sélectif, avec des épreuves écrites et des épreuves orales. 

💬 Aparté

L'accès à la profession est strictement réglementé : en 2025, seules 10 places sont ouvertes au concours national. Cette sélectivité s'explique par le nombre limité de greffes en France - environ 140 sur tout le territoire.

La formation se poursuit ensuite par un stage d'un an dans un greffe, permettant d'acquérir une expérience pratique indispensable avant d'être reçu à l’examen professionnel pour la validation du stage. Le jury de cet examen, composé à parité de magistrats et de greffiers, est présidé par un magistrat professionnel.

Certaines dispenses peuvent être accordées selon des modalités prévues par le Code de commerce et des passerelles existent avec d’autres professions juridiques (avocat, notaire, huissier, avoué).

Le greffier du tribunal de commerce est nommé par arrêté du Garde des Sceaux, Ministre de la Justice selon une procédure spécifique. L’article R.742-31 précise que dans le mois de la nomination, le greffier prête serment devant le tribunal de commerce en ces termes : « Je jure loyalement remplir mes fonctions avec exactitude et probité et d’observer en tout les devoirs qu’elles m’imposent ». 

💬 A savoir

A la différence des avocats, le greffier peut exercer sa fonction dès le jour de sa prestation de serment.

Les missions du greffier de tribunal de commerce

Son statut est défini par l’article L.741-1 du Code de commerce : « Les greffiers des tribunaux de commerce sont des officiers publics et ministériels ». Sa qualité d’officier public et ministériel détermine la réglementation de sa profession.

En tant qu'officier public et ministériel, le greffier remplit une double mission. D'une part, il assiste les juges du tribunal dans le traitement des litiges commerciaux. Il assure la tenue des audiences, rédige les procès-verbaux et veille au bon déroulement des procédures. Son rôle est essentiel pour garantir la régularité des décisions de justice.

D'autre part, il gère le registre du commerce et des sociétés (RCS), véritable "état civil" des entreprises. Il contrôle et enregistre toutes les formalités des sociétés : créations, modifications, radiations. Cette mission est cruciale pour la sécurité juridique des affaires car elle permet à chacun d'obtenir des informations fiables sur les entreprises et leurs dirigeants.

Les exigences du métier de greffier du tribunal de commerce

La fonction exige une grande rigueur intellectuelle et une excellente organisation. Le greffier doit maîtriser parfaitement le droit commercial et les procédures collectives. Il doit également faire preuve de qualités managériales pour diriger son équipe, et d'un bon sens relationnel pour interagir avec les différents acteurs du monde judiciaire et économique.

Les perspectives d'évolution du greffier du tribunal de commerce

Un greffier peut évoluer de plusieurs façons :

  • Commencer comme greffier salarié
  • Devenir titulaire de sa propre charge
  • S'associer dans une étude plus importante
  • Présider une étude multi-greffes
💬 A savoir

Avec la création de legaltechs telles que Legalstart ou Captain contrat, les greffiers développent de nouveaux services en ligne et participent activement à la transformation digitale des tribunaux de commerce.

8. Commissaire de police (3 200€)

Non, tous les juristes ne finissent pas derrière un bureau. La preuve avec ce métier passionnant. En huitième position de notre classement des métiers du droit les mieux rémunérés, le commissaire de police peut atteindre 7 700€ nets mensuels en fin de carrière. 

Commissaire de police : une progression salariale encadrée par la fonction publique

La rémunération d'un commissaire évolue selon une grille indiciaire précise :

  • Élève commissaire : 1 479€ nets/mois
  • Commissaire stagiaire : 1 922€ nets/mois
  • Commissaire débutant : 3 200€ nets/mois
  • Commissaire divisionnaire : 4 500€ à 6 800€ nets/mois
  • Commissaire général : 5 700€ à 7 700€ nets/mois
💬 Aparté

Les commissaires de police bénéficient d'avantages spécifiques : logement de fonction ou indemnité compensatrice, prime de résultats, compensation des astreintes et des heures supplémentaires.

Quelle formation pour devenir commissaire de police ?

L'accès au métier se fait par concours très sélectif qui nécessite :

  • Un diplôme de niveau Bac+5
  • La nationalité française
  • Un casier judiciaire vierge
  • Une aptitude physique particulière

Après réussite du concours, la formation comprend :

  • 22 mois à l'École Nationale Supérieure de la Police (ENSP)
  • Des stages pratiques dans différents services
  • Un engagement de servir l'État pendant 7 ans minimum

Les missions du commissaire de police

Le commissaire de police occupe une position clé dans l'organisation des forces de l'ordre. À la fois officier de police judiciaire et cadre de la fonction publique, il exerce des responsabilités variées et stratégiques.

En tant que chef de service, il dirige un commissariat ou un service spécialisé. Il manage des équipes parfois importantes (jusqu'à plusieurs centaines de personnes), définit les priorités opérationnelles et gère les moyens humains et matériels. Il doit concilier les objectifs fixés par sa hiérarchie avec les réalités du terrain et les attentes de la population.

Sur le plan judiciaire, il supervise les enquêtes les plus sensibles. Son expertise juridique lui permet de diriger les investigations complexes, en lien étroit avec les magistrats. Il peut également intervenir personnellement sur les affaires médiatiques ou particulièrement graves. 

Il joue aussi un rôle essentiel dans la prévention et le maintien de l'ordre public. Il analyse les risques sur son territoire, organise les dispositifs de sécurité lors d'événements importants et coordonne l'action des différentes unités de police.

Les exigences du métier de commissaire de police

La fonction de commissaire exige une grande disponibilité : les astreintes sont fréquentes et les situations de crise peuvent survenir à tout moment. Le stress est important, particulièrement lors d'opérations sensibles ou d'événements majeurs.

Le commissaire doit aussi faire preuve de qualités managériales solides pour diriger ses équipes et de capacités d'adaptation pour gérer des situations très diverses. Son sens de la communication est essentiel dans ses relations avec les élus, la presse et la population.

Les perspectives d'évolution du commissaire de police

La carrière d'un commissaire peut suivre plusieurs voies :

  • Évolution vers des postes à responsabilités croissantes
  • Accès au grade de commissaire divisionnaire
  • Promotion au rang de commissaire général
  • Spécialisation dans certains domaines (renseignement, police judiciaire)
💬 Aparté

Les commissaires peuvent également accéder à des postes de direction au sein de l'administration centrale du ministère de l'Intérieur ou occuper des fonctions dans des organismes internationaux comme Interpol ou Europol.

9. Juriste d'entreprise (2 761€)

En neuxième position de notre classement des métiers juridiques les mieux rémunérés, le juriste d'entreprise peut atteindre 3 575€ nets mensuels. Une profession en pleine évolution qui constitue souvent un tremplin vers des fonctions de direction juridique.

Juriste d'entreprise : une rémunération qui varie selon l'expérience et la spécialisation

D'après la dernière étude Morgan Philips (2024), le salaire moyen d'un juriste en France se situe autour de 39 000€ nets annuel. Toutefois, le salaire du juriste évolue significativement selon le profil :

  • Junior (0-3 ans) : 24 960€ - 37 440€ nets/an (soit 2 080€ - 3 120€ nets/mois)
  • Confirmé (3-7 ans) : 37 440€ - 46 800€ nets/an (soit 3 120€ - 3 900€ nets/mois)
  • Senior (7+ ans) : 46 800€ - 70 200€ nets/an (soit 3 900€ - 5 850€ nets/mois)
  • Directeur juridique : 70 200€ - 124 800€ nets/an (soit 5 850€ - 10 400€ nets/mois)
💬 Aparté

Certaines spécialisations comme le droit des nouvelles technologies, la compliance ou le droit fiscal sont particulièrement valorisées et peuvent permettre d'atteindre des rémunérations plus élevées.

Quelle formation pour devenir juriste d'entreprise ?

Le parcours classique comprend :

  • Un Master 2 en droit (droit des affaires, droit social, droit fiscal...)
  • Idéalement une double compétence (école de commerce, LLM...)
  • Une bonne maîtrise de l'anglais juridique (pour des postes dans des groupes ou en cabinet de conseil)
  • Des stages significatifs en entreprise ou cabinet

Les missions du juriste d'entreprise

Le juriste d'entreprise est le gardien de la sécurité juridique de sa société. Véritable business partner, il intervient sur tous les aspects légaux de la vie de l'entreprise, en alliant expertise juridique et compréhension des enjeux business.

Au quotidien, ses missions sont variées. Il rédige et négocie les contrats commerciaux (conditions générales de vente, contrats de distribution, partenariats...), sécurise les opérations de l'entreprise et conseille les services opérationnels. 

En fonction de sa spécialisation, il peut intervenir dans différents domaines :

  • En droit social, il gère les relations avec les représentants du personnel et sécurise les procédures d'embauche ou de licenciement
  • En propriété intellectuelle, il protège les innovations et combat la contrefaçon
  • En droit des sociétés, il organise les assemblées générales et suit la vie sociale de l'entreprise
  • En compliance, il veille au respect des réglementations (RGPD, anticorruption...)

Les exigences du métier de juriste

Le juriste d'entreprise doit allier rigueur juridique et pragmatisme. Sa capacité à vulgariser des concepts juridiques complexes est essentielle pour communiquer efficacement avec les opérationnels. Il doit être proactif, capable d'anticiper les risques tout en facilitant le développement de l'entreprise.

L'environnement international dans lequel travaillent les grands groupes exige une excellente maîtrise de l'anglais juridique. Les juristes doivent également se tenir constamment informés des évolutions législatives et réglementaires qui impactent leur secteur d'activité.

Les perspectives d'évolution

Un juriste d'entreprise peut évoluer de plusieurs façons :

  • Spécialisation dans un domaine d'expertise
  • Evolution vers un poste de responsable juridique
  • Accès à terme à des fonctions de directeur juridique
  • Reconversion possible vers le métier d'avocat
💬 Aparté

La fonction se digitalise rapidement avec l'apparition de nouvelles structures (legal tech). A notre sens, les juristes qui maîtriseront une double compétence (coding, legal design...) auront beaucoup plus de chance de se démarquer sur le marché du travail dans les années à venir. 

10. Directeur des services pénitentiaires (2 574€)

Dans un registre certes un peu moins sexy, arrive en dixième position de notre classement des métiers juridiques les mieux rémunérés, le directeur des services pénitentiaires. Son salaire peut atteindre 7 322€ nets mensuels

Directeur des services pénitentiaires : une évolution salariale progressive

Le salaire du directeur des services pénitentiaires évolue selon plusieurs échelons :

  • Élève directeur : 1 902€ nets/mois
  • Directeur pénitentiaire : 2 574€ à 6 681€ nets/mois
  • Directeur interrégional : 4 171€ à 7 322€ nets/mois
💬 Aparté

Au-delà du salaire de base, les directeurs bénéficient de primes significatives : indemnités de fonction et de sujétion spéciale, heures supplémentaires, astreintes. Ces compléments peuvent représenter jusqu'à 40% de la rémunération totale.

Quelle formation pour devenir directeur des services pénitentiaires ?

L'accès à la profession s'effectue par concours avec trois voies possibles :

  • Concours externe : accessible avec un Bac+3 minimum
  • Concours interne : réservé aux fonctionnaires avec 4 ans d'expérience
  • Troisième concours : ouvert aux candidats avec 8 ans d'expérience professionnelle

Après réussite du concours, la formation comprend :

  • 2 ans à l'École Nationale d'Administration Pénitentiaire (ENAP)
  • Des stages pratiques dans différents établissements
  • Une formation alternant théorie et pratique

Les missions du directeur des services pénitentiaires

Le directeur des services pénitentiaires exerce une fonction de haute responsabilité au sein de l'administration pénitentiaire. Il est chargé de mettre en œuvre la politique définie pour la prise en charge des personnes placées sous main de justice, tout en assurant la sécurité de l'établissement.

En tant que chef d'établissement, il dirige une structure qui fonctionne 24h/24 et 7j/7, gérant parfois plusieurs centaines d'agents et de détenus. Il coordonne l'ensemble des services : surveillance, insertion et probation, administration, maintenance. Son rôle est crucial pour maintenir l'équilibre entre sécurité et réinsertion des détenus.

Il est également responsable de l'application des décisions de justice et des régimes de détention. Il doit veiller au respect des droits des personnes détenues tout en garantissant la sécurité de l'établissement. Cette mission implique une connaissance approfondie du droit pénitentiaire et des procédures.

Il assure aussi la gestion administrative et budgétaire de l'établissement. Il gère un budget important, supervise les marchés publics et développe des partenariats avec les acteurs locaux (collectivités, associations, entreprises).

Les exigences du métier de directeur des services pénitentiaires

La fonction exige une grande disponibilité : les astreintes sont fréquentes et les situations de crise peuvent nécessiter une intervention à tout moment. Le directeur doit savoir gérer le stress et prendre des décisions rapides dans des situations complexes.

Les qualités managériales sont essentielles pour diriger les équipes et maintenir un climat social stable. Le sens de la communication est également crucial dans les relations avec les personnels, les détenus, les familles et les intervenants extérieurs.

Les perspectives d'évolution du directeur des services  pénitentiaires

La carrière peut évoluer de plusieurs façons :

  • Direction d'établissements de taille croissante
  • Accès à des fonctions de directeur interrégional
  • Postes en administration centrale
  • Missions d'inspection ou de formation

11. Directeur des services de greffe (2 512€)

En dernière position de notre classement des métiers juridiques les mieux rémunérés, le directeur des services de greffe peut atteindre 4 778€ nets mensuels. Un métier qui combine responsabilités managériales et expertise judiciaire.

Directeur des services de greffe : une évolution de carrière dans la fonction publique

La rémunération évolue progressivement :

  • Directeur débutant : 2,512€ nets/mois
  • Maximum en fin de carrière : 4,778€ nets/mois

Quelle formation pour devenir directeur des services de greffe ?

L'accès à la fonction s'effectue par trois voies :

  • Concours externe : accessible avec un Bac+3
  • Concours interne : ouvert aux fonctionnaires justifiant de quatre ans de service public
  • Troisième concours : pour les candidats justifiant de cinq ans d'activité dans le domaine juridique

La formation comprend 18 mois à l'École Nationale des Greffes (ENG), alternant théorie et stages pratiques.


Les missions du directeur des services de greffe

Le directeur des services de greffe occupe une position clé dans le fonctionnement des juridictions. Il exerce des fonctions d'encadrement, de direction, d'administration, de conception et de coordination essentielles à la bonne marche de la justice.

Sa mission première est d'assurer le bon fonctionnement des services de greffe d'une juridiction. En tant que dépositaire des minutes, des scellés et des archives, il garantit la conservation et l'authenticité des actes judiciaires. Cette responsabilité est au cœur de la sécurité juridique des procédures.

Il travaille en étroite collaboration avec les chefs de juridiction ou de cour dans plusieurs domaines stratégiques :

  • L'élaboration et le suivi du budget
  • La gestion des marchés publics
  • Le développement des outils informatiques
  • La formation des équipes

Le directeur des services de greffe peut exercer dans différentes structures :

  • Cour de cassation
  • Cour d'appel
  • Tribunal judiciaire
  • Conseil de prud'hommes
  • École nationale des greffes
  • École nationale de la magistrature
  • Administration centrale
  • Service administratif régional

Les exigences du métier de directeur de greffe

Le directeur des services de greffe doit faire preuve d'une grande polyvalence. Ses responsabilités exigent des compétences solides en encadrement et animation d'équipe, en conduite de projet. Il doit également faire preuve d'un sens de l'organisation et d'une grande pédagogie.

La fonction requiert une excellente connaissance des procédures judiciaires et administratives. Le directeur doit non seulement maîtriser ces aspects techniques mais aussi savoir les expliquer et les faire appliquer par ses équipes.

Les perspectives d'évolution

L'accès au grade de directeur principal des services de greffe est possible pour les directeurs qui comptent au moins un an d'ancienneté dans le quatrième échelon et qui justifient de cinq années de services effectifs dans le corps. 

Les directeurs peuvent également évoluer vers :

  • Des juridictions plus importantes
  • Des postes en administration centrale
  • Des fonctions de formation à l'ENG
  • Des responsabilités accrues au sein des cours d'appel

Un examen professionnel, différent du concours initial, permet d'accéder au grade de directeur principal. Cette progression de carrière s'accompagne d'une revalorisation significative de la rémunération.


Conclusion : bien choisir sa voie dans les métiers du droit

Ce panorama des rémunérations dans les métiers du droit révèle une grande diversité de carrières possibles, avec des niveaux de rémunération attractifs mais très variables. Des professions libérales comme le greffier de tribunal de commerce ou le notaire côtoient des fonctions salariées prestigieuses comme celle de directeur juridique ou de procureur.

A retenir sur les salaires
  • Les professions libérales (greffiers TC, notaires, huissiers) offrent les plus hauts revenus potentiels, mais nécessitent un investissement initial conséquent.
  • Les cabinets d'avocats internationaux proposent des rémunérations très compétitives, particulièrement pour les profils expérimentés.
  • La fonction publique offre des carrières plus progressives mais stables, avec des avantages spécifiques.

Côté formation, quelques points clés :

  • Un Master 2 en droit est devenu le standard minimum pour accéder à ces métiers du droit les mieux payés
  • Les doubles formations sont de plus en plus valorisées
  • La maîtrise de l'anglais est souvent indispensable
  • Certaines professions de la fonction publique nécessitent de préparer et réussir des concours très sélectifs

Si nous devions vous donner un conseil : ne choisissez pas votre futur métier uniquement sur des critères financiers. Prenez également en compte l'équilibre vie professionnelle/personnelle, le type d'environnement de travail ou encore vos aspirations personnelles (avez-vous vraiment envie de travailler 60h par semaine pour un cabinet d'avocats ? Etes-vous prêt à vous confronter à des chefs d'entreprises dont la société est en difficulté ? Avez-vous les épaules assez solides pour diriger un centre pénitentiaire ?...).

La réussite dans ces métiers exigeants dépend avant tout de votre motivation et de votre engagement. Le salaire n'est qu'une composante parmi d'autres d'une carrière épanouissante dans le droit.

Infographie récapitulative : les métiers du droit les mieux payés 2025

Les métiers du droit les mieux payés en vidéo

FAQ : Tout savoir sur les salaires dans le droit

Quel métier du droit rapporte le plus rapidement ?

L'avocat en cabinet international offre les meilleures rémunérations dès le début de carrière, avec un salaire débutant pouvant atteindre 7 917€ bruts mensuels dans les cabinets américains.

Les salaires sont-ils plus élevés à Paris qu'en province ?

Oui, on observe une différence significative. Par exemple pour les juristes, les salaires parisiens sont en moyenne 15-20% plus élevés qu'en province. Attention toutefois au coût de la vie qui est également plus élevé dans la capitale.

Faut-il forcément un Bac+5 pour bien gagner sa vie dans le droit ?

La grande majorité des métiers du droit les mieux rémunérés exige au minimum un Master (Bac+5). Quelques exceptions existent comme le concours de directeur des services pénitentiaires, accessible dès Bac+3.

Quelles spécialisations juridiques sont les mieux payées ?

Les spécialisations les plus rémunératrices sont :

  • Le droit des affaires/M&A
  • Le droit fiscal
  • Le droit de la propriété intellectuelle
  • La compliance/conformité

Vaut-il mieux être salarié ou exercer en libéral ?

Les professions libérales (notaire, huissier, greffier TC) offrent les plus hauts revenus potentiels mais nécessitent un investissement initial important et une charge mentale conséquente. Le statut salarié offre plus de sécurité et une progression régulière.

Quelles sont les primes et avantages dans les métiers du droit ?

Cela varie selon les professions :

  • Dans la fonction publique (magistrats, DSP) : primes statutaires, indemnités de fonction, de sujétion
  • En cabinet d'avocats : bonus annuel, participation aux bénéfices, tickets restaurant, mutuelle premium
  • En entreprise : intéressement, participation, RTT, plan d'épargne entreprise

Peut-on débuter avec un "petit" salaire et évoluer rapidement ?

Oui, c'est notamment le cas pour les avocats dont le salaire peut doubler en 3-4 ans d'expérience. Les juristes peuvent également voir leur rémunération progresser significativement en accédant à des postes de direction juridique.

Les doubles diplômes sont-ils vraiment valorisés financièrement ?

Oui, particulièrement les combinaisons :

Droit + École de commerce
Droit + Sciences Po
Droit + diplôme étranger (LLM)

Ces profils peuvent prétendre à des salaires de 15 à 20% supérieurs en début de carrière.

Comment négocier son premier salaire dans le droit ?

Le premier salaire dépend beaucoup de :

  • Votre formation
  • Vos stages
  • Votre maîtrise des langues
  • La taille de l'entreprise dans laquelle vous postulez
  • Les missions qui vous sont attribuées
  • Votre capacité à bien vous vendre ! 

Il est important de bien se renseigner sur les grilles de salaire du secteur avant toute négociation.

Y a-t-il une différence de salaire homme/femme dans les métiers du droit ?

Malheureusement, des écarts persistent, particulièrement dans les professions libérales et aux postes de direction. Par exemple, dans le secteur des cabinets d'avocats, l'écart peut atteindre 20-30% à niveau d'expérience égal.

Quels sont les métiers du droit qui offrent le meilleur rapport temps de travail/salaire ?

Les postes dans la fonction publique (directeur des services de greffe, magistrat) offrent généralement un meilleur équilibre vie professionnelle/personnelle pour une rémunération correcte. À l'inverse, les avocats en cabinet d'affaires, malgré leurs hauts salaires, travaillent souvent plus de 60h par semaine.

Les salaires augmentent-ils automatiquement avec l'expérience ?

L'augmentation est :
Automatique dans la fonction publique (grille indiciaire)
Liée à la performance en cabinet et en entreprise
Dépendante du développement de clientèle en libéral

Faut-il passer par Paris pour maximiser sa rémunération ?

Si les salaires parisiens sont plus élevés, certaines professions libérales (notaire, huissier) peuvent être très rémunératrices en province, avec l'avantage d'un coût de la vie moins élevé.

Sources et ressources utiles

  • Morgan Philips : "Étude des salaires des fonctions juridiques 2024"
  • Hays France : "Etude de rémunérations 2024"
  • Robert Walters : "Market Insights Tax, Legal & Compliance in France 2024"
  • Etude PageGroup : "Etude de rémunérations : les métiers de la RSE"
  • Editions Législatives (groupe Lefebvre Dalloz) : "Guide des salaires 2023-2024"
  • Page Group, Étude des rémunérations 2025
  • Ministère de la Justice (données sur les rémunérations du secteur public)
  • Chambre Nationale des Commissaires de Justice (CNCJ)
  • Conseil National des Greffiers des Tribunaux de Commerce
  • Conseil Supérieur du Notariat
  • École Nationale de la Magistrature (ENM)
  • Institut National des Formations Notariales (INFN)
  • Institut National de Formation des Commissaires de Justice (INCJ)

Pour aller plus loin

  • www.cngtc.fr : Site officiel du Conseil National des Greffiers des Tribunaux de Commerce
  • www.notaires.fr : Site officiel du Notariat
  • www.enm.justice.fr : Site de l'École Nationale de la Magistrature
  • www.commissaire-justice.fr : Site de la Chambre Nationale des Commissaires de Justice

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Auteur de l'article

Laura Briguet-Lamarre

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